Emprisonnement de Pape Alé Niang : La Cap met la pression sur l’Etat à travers des séries de manifestations
Le Directeur de publication du site en ligne Dakarmatin peut désormais compter sur la corporation pour porter la lutte de sa libération. La Coordination des associations de la presse est montée au créneau pour fustiger, dénoncer et brocarder le régime. Mamadou Thior,le président du Cored,est revenu sur la réunion tenue avec d’autres organisations.
«Cette rencontre du jeudi était une réunion élargie avec d’autres organisations qui sont mues par le combat que nous menons, qui est un combat de principe. Un combat pour défendre la liberté de la presse qui n’est pas négociable. Nous la défendrons quoiqu’il arrive. Tous les combattants de la liberté de la presse étaient présents à cette rencontre. Un plan d’actions a été élaboré qui sera finalisé dès lundi en tenant compte de la tournure des évènements. Nous nous battrons vaille que vaille pour qu’il soit libéré parce qu’un journaliste ne doit pas être envoyé en prison pour un délit de presse», a informé Thior.
Ibrahima Lissa Faye, président de Appel, abonde dans le même sens et décline le plan d’actions de 22 points qui sera déroulé. «Nous allons démarrer par une marche virtuelle qui est une campagne digitale qui consiste à occuper les réseaux sociaux, les sites d’informations et les journaux papier. Ce sont des messages qui seront partagés ce vendredi à partir de midi. Il y aura une bannière et un bandeau pour site jusqu’à la libération de Pape Alé Niang pour montrer qu’au Sénégal des journalistes sont incarcérés, embastillés dans le cadre de leur travail pour des délits de presse…
Lundi, il y aura un édito commun pour faire savoir que le monstre est revenu, qu’il renaît de ses cendres puis on va rencontrer les organisations de la société civile pour dénoncer les conditions de son arrestation et de l’audition et le comportement du procureur de la République. Le mercredi, un conseil des médias sera à la Maison de la presse qui va réunir tous les acteurs des médias à 10h pour manifester notre rage et dire : plus jamais ça… Si on ne fait pas attention, des journalistes seront tués ou abattus. Le vendredi 18 à partir de 15h, une marche sera organisée sur toute l’étendue du territoire. Que les journalistes, ce jour-là, quittent les rédactions, boycottent toutes les activités de ce jour pour dénoncer l’embastillement de Pape Alé Niang», explique d’abord le président de Appel.
Ibrahima Lissa Faye rappelle qu’un spot sera diffusé dans les grandes éditions du matin, de midi et du soir des radios pour montrer que le monstre est là, rôde autour des rédactions pour chercher à casser les journalistes, chercher à embrigader les journalistes, cherche à museler la presse.
