Braquage à Rufisque : L’usine Afitex attaquée par un commando armé
Les gangs de braqueurs remettent ça. Et installent la psychose au sein des populations. En l’espace de moins d’une semaine, le pays a enregistré trois spectaculaires braquages à main armée avec un mort noté du côté de la bande des quatre assaillants sur le pôle urbain de Diamniadio.
Les braqueurs ratent leur coup contre l’usine et ouvrent le feu durant leur retraite
Avant-hier nuit, des bandits armés ont pris pour cible la nouvelle usine dénommée Afitex de Gouye Mouride, qui se situe dans la vieille ville de Rufisque. Quand ils ont fait irruption sur les lieux, ils ont très vite donné l’assaut et tenté de faire sauter les verrous de sûreté de l’usine avec leur arsenal de braquage composé de rase-clous, de paires de cisailles et gros marteaux, entre autres. Mais, face à la farouche résistance des vigiles, ils renoncent à l’attaque et détalent comme des lapins. Et durant leur folle retraite dans les dédales de la localité, ils pointent leurs armes à feu au ciel et tirent un coup de sommation ; une manière de se frayer un chemin et surtout tenir en respect les gens, qui tenteraient de les suivre.
Des agents entendent le tir de sommation et débarquent, le commando détale à pied
Alertés par le coup de feu, les hommes de l’ombre du commissaire Aïssatou Keita de Gouye Mouride, qui étaient dans les parages, soupçonnent une attaque par arme à feu, interrompent net leur patrouille de sécurisation et se rendent séance tenante sur les lieux d’où provient la détonation. Et à leur arrivée, ils aperçoivent un groupe d’individus, qui prend le train 11 et se disperse dans les ruelles sombres des habitations riveraines.
Une douille, un étui à pistolet automatique, des sandales et du matos du gang saisis
Après renseignement auprès des gens, les agents patrouilleurs apprennent que les fuyards ont tenté de braquer l’usine en question. Ils rendent vite compte à leur supérieur hiérarchique, qui leur donne les instructions nécessaires en l’espèce. Les flics se déploient très vite aux quatre coins de ladite usine et effectuent les constatations d’usage. Ils découvrent alors une douille de munition et un étui de pistolet automatique (Pa). Ainsi que des sandales abandonnées par les malfaiteurs fuyards et quelques matériels de braquage du redoutable commando. Notamment, des rases-clous.
Un des vigiles de l’usine blessé à la tête, des indices et traces des bandits prélevés
Un des vigiles de l’usine a été blessé à la tête. Même si la nature des blessures reste à déterminer. On ignore toutefois si celui-ci s’est blessé tout seul durant l’attaque à main armée contre les lieux ou plutôt s’il a subi les assauts de la bande. Cependant, il n’a pas été blessé par une arme de quelque nature que ce soit, souffle-t-on. Des indices et autres traces ont été prélevés sur les lieux au cours du rituel de constatation des faits.
Une enquête a été ouverte à cet effet par la police dans le but de tirer l’attaque au clair et par ricochet débusquer puis mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs armés de fusils d’assaut, de pistolets automatiques (Pa), de machettes et gourdins, entre autres. Le nombre de gangsters reste encore inconnu. Tellement ce fut un raid éclair.