EPPE : « Inciter les États membres à renouveler leurs investissements en faveur de la petite enfance… »
La Conférence mondiale sur l’Education et la Protection de la Petite Enfance (EPPE) s’est tenue du 14 au 17 novembre en Ouzbékistan. Une rencontre lors de laquelle le Sénégal a intégré le bureau de la conférence et a pris part à la rédaction de la déclaration de Tashkent. Maïmouna Cissokho, directrice de la Case des Tout-petits a conduit la délégation qui a représenté le Sénégal à cette deuxième rencontre mondiale.
Cette conférence sur l’Education et la Protection de la Petite Enfance a été organisée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) à Tachkent, en Ouzbékistan.
Réaffirmer le droit de tous les jeunes enfants à…
« Cette rencontre décennale, qui a regroupé plus de mille cinq cent (1500) délégués venus de cent quatre vingt cinq (185) pays, avait pour objectif de réaffirmer le droit de tous les jeunes enfants à des soins et une éducation de qualité de la naissance à l’âge de 8 ans, et à inciter les États membres à renouveler leur engagement et leurs investissements en faveur de la petite enfance« , a fait savoir la Directrice de la Case des Tout-Petits.
Le Sénégal, membre du comité de rédaction…
Maïmouna Cissokho de poursuivre, dans son discours : « Au début de l’activité, un bureau a été élu avec le Sénégal comme membre du comité de rédaction. Ledit bureau a facilité les travaux et permis à la conférence de faire le point sur les progrès des États membres dans la réalisation de la cible 4.2, d’échanger les résultats des dernières recherches et les bonnes pratiques, de définir un ensemble de priorités et de stratégies pour accélérer les progrès définis à travers cette cible et d’accroître les investissements des pouvoirs publics et de leurs partenaires en faveur de la petite enfance« .
Des thèmes et sous-thèmes relatifs à…
A cet effet, durant ces trois jours les acteurs, les partenaires au développement, des organisations de la société civile, les organismes des Nations Unies, les organisations bilatérales et multilatérales, des organisations non gouvernementales internationales et les universitaires ont échangé et mutualisé leurs expériences sur des thèmes et sous-thèmes relatifs à l’ « inclusion, la qualité et le bien -être , le personnel éducateur , la résilience et les innovations , les finances, les politique et la gouvernance« .
Cadre d’action de Tachkent…
Des échanges, d’après Mme Cissokho, qui « ont débouché sur des recommandations fortes, contenues dans la déclaration finale appelée ‘cadre d’action de Tachkent’, élaborée par le comité de rédaction composé de 12 membres dont moi, représentant le Sénégal. J’ai également animé un panel sur le modèle alternatif et j’en ai profité pour présenter la case des tout-petits. En marge de la conférence, nous avons visité la sublime ville de Samarkand« .
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