Korité à Médina Baye : pléthore de candidats et le mutisme des religieux, le Pjd s’interroge
Comme à l’accoutumée le secrétaire du parti justice et Développement a sacrifié à la tradition des deux rakkas de l’Aid El Fitr ce samedi à la place de la prière de Sam appelée communément » Dioulikay ». Après le rituel assuré par l’imam Cheikh Mahi Alioune Cissé sous l’égide du Khalif Cheikh Mouhammadoul Mahi Cheikh Ibrahim Niass, le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo s’est adressé à la presse.
« Aujourd’hui, nous goûtons aux plaisirs de la clémence divine après un mois de privation et de dévotion. Une occasion pour nous de prier pour tous nos khalifs, de prier pour le pardon, l’opulence, la générosité, offerts par la grâce d’Allah, d’appeler tous les sénégalais à cultiver la paix dans nos relations spirituelles comme mondaines », a dit le leader politique du Pjd.
Interpellé sur les dernières sorties intempestives du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, l’homme trouve que c’est normal qu’un leader politique ait des ambitions mais il est normal qu’il en tire toutes les conséquences. Pour lui, le tête de file de Rewmi a tardé à rendre le tablier mais comme c’est fait maintenant, c’est mieux.
« Ce qui me chagrine, ce ne sont pas les déclarations de candidatures qui viennent du camp présidentiel ou du pouvoir mais le silence des foyers religieux qui, pourtant regorgent de compétences bien adossées aux valeurs des pères fondateurs. Pour ces joutes de 2024, les chefs religieux doivent avoir leur candidat, un profil issu de nos foyers pour diversifier l’offre politique, accaparée par les socialistes et les libéraux depuis l’indépendance », a argumenté Cheikh Ibrahima Diallo.
