L’opposant Ousmane Sonko suspend sa grève de la faim après une trentaine de jours
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L’opposant politique sénégalais, Ousmane Sonko, a mis fin à sa grève de la faim qu’il menait depuis environ un mois, selon les déclarations du secrétaire à la communication de l’ancien parti Pastef, El Hadji Malick Ndiaye, sur ses réseaux sociaux.
Depuis son incarcération le 31 juillet à la prison de Sébikhotane, à Dakar, Sonko avait entamé une grève de la faim pour protester contre son emprisonnement. Maintenant, il est signalé qu’il ressent une « faiblesse générale liée à son refus de s’alimenter ». Ses conseillers juridiques et alliés politiques ont exprimé leur inquiétude quant à son état de santé.
Après un malaise survenu dans la nuit du 16 au 17 août 2023, il a été transféré au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, selon un communiqué de l’administration pénitentiaire.
Sonko, ancien député et maire de Ziguinchor (sud), a été arrêté le 28 juillet. Trois jours plus tard, il a été inculpé pour un certain nombre de crimes, dont l’appel à l’insurrection et l’atteinte à la sûreté de l’État.
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes, le jour de son inculpation. Selon Diome, le parti a régulièrement incité ses partisans à des mouvements insurrectionnels, une affirmation que les responsables du parti et ses militants continuent de nier.
Sonko s’est classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et le président réélu Macky Sall. Son parti, Pastef-Les patriotes, et ses alliés étaient l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.