Urgence de structuration du cinéma sénégalais: un enjeu majeur selon le président du Respac
Le président du Réseau des entreprises sénégalaises de production audiovisuelle et cinématographique (Respac), Oumar Sall, a mis en exergue l’importance cruciale de la structuration du cinéma sénégalais pour son développement. Ces propos ont été tenus lors d’une rencontre avec des partenaires financiers, où il a relevé des urgences méconnues par la gouvernance actuelle de la cinématographie et de l’audiovisuel.
Le Respac, dont la mission est de défendre ses membres et leurs sociétés, œuvre pour un environnement sain facilitant la maîtrise du cadre macroéconomique et la création d’une industrie cinématographique et audiovisuelle, ainsi qu’un écosystème favorable. Oumar Sall a relevé l’importance du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (Fopica), tout en soulignant la nécessité de sa rationalisation, sa structuration et sa pérennisation.
Le président du Respac a exprimé le sentiment d’une industrie cinématographique en otage, déplorant un manque d’attention portée à la structuration du secteur. Il a fait état de plusieurs aspects urgents à adresser, comme la mise en place de financements innovants, d’un fonds de garantie ou d’une agence de crédit d’impôt. Il a également insisté sur le besoin d’accompagner le capital humain pour une professionnalisation du secteur.
Oumar Sall a évoqué la nécessité de faire entendre leurs voix face aux géants du web pour qu’ils contribuent au financement du cinéma. Il a également mentionné le respect des quotas pour les films nationaux dans les salles de cinéma locales, la distribution, l’exploitation des films et l’employabilité comme des problématiques urgentes. Le président du Respac a annoncé l’organisation prochaine des assises des industries cinématographiques et audiovisuelles.