Algérie: Polémique autour de la robe kabyle, Antonio Guterres critique la France


Alors que la France a récemment mis en place une interdiction concernant le port de l’abaya dans les établissements scolaires publics, une situation similaire en Algérie a suscité des controverses. La robe traditionnelle kabyle est au cœur d’une polémique stérile, une situation dénoncée durant la 78ème Assemblée générale de l’ONU.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a profité de cette occasion pour dénoncer certaines pratiques discriminatoires envers les femmes. Il a critiqué la France pour l’interdiction mise en place par Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale, concernant le port de l’abaya dans les écoles publiques françaises.
Dans son plaidoyer pour l’égalité des sexes, Guterres a souligné que les femmes attendent toujours l’égalité des chances et des salaires, l’égalité devant la loi, la pleine valorisation de leur travail et la prise en compte de leurs opinions. Il a également fait référence à la situation en France et en Algérie où les femmes et les filles sont punies pour leur tenue vestimentaire, soit parce qu’elles portent trop de vêtements, soit parce qu’elles n’en portent pas assez.
En Algérie, une polémique similaire a éclaté lorsqu’un lycée de Béjaïa a refusé l’accès à une élève parce qu’elle portait une robe traditionnelle kabyle. Cette situation a rapidement été comparée à l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires publics français.
Malgré ces controverses, l’espoir demeure. L’ONU espère que les autorités françaises réviseront leur décision. Guterres reste optimiste et soutient les efforts des militantes pour les droits des femmes, affirmant que les temps changent grâce à elles.