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Le patriarche de Médina Baye au cœur du Mawloud

Cheikh Mouhamadou Mahy Ibrahima NIASS, un plaidoyer pour le prix Nobel de la Paix

De mémoires d’hommes, on ne s’est pas souvenu d’embouteillages aussi monstres de Dakar à Kaolack.
Une liesse populaire accompagnait religieusement le chantre de la Paix, la RN 1 a refusé du monde.
Les Sénégalais, toutes obédiences confondues, ont tenu à saluer le Serviteur de la Umma « Khadimoul Ummati «
De cette brillante victoire diplomatique, se cache le résultat d’un travail abattu par la « SOLUTION «, qui, lors de ces périples a jeté les bases de l’intégration africaine.
Cheikh Al Islam (RTA) a sillonné la sous-région avec comme seules armes, la piété, sa gnostique absolue et son ardent désir de prêcher la bonne parole, celle de Allah (SWT).
D’une rhétorique arabe, d’une prestance dans le verbe sans vanité ni prétention, BAYE distillait religieusement les enseignements du Coran, de la Sunna du prophète Mouhamed (PSL) et les écrits d’illustres Hommes de Dieu qui l’ont précédé avec un seul but : unir la Umma.
Qu’elles soient francophones, anglophones ou arabophones, ces nations conquises à sa cause, étaient subjuguées par le contenu du message reçu, tant sur la forme que sur le fond.
Il incarnait à la perfection ce que l’islam avait de plus beau à offrir au monde en son temps, un homme d’une sagesse infinie, un intellectuel abouti, un redoutable diplomate, un exégète du Coran qui avait fini de ravirr la vedette aux monuments de la religion islamique.
L’homme-monde venait de faire son entrée dans la Cour des grands et à travers son chapelet et sa volonté de servir son prochain, parcourait le monde pour répandre la joie, la bonne humeur dans une foi inébranlable et son ancrage aux valeurs confrériques TIJJANE.
Il était un humain mythifié et adulé, aux diapasons des enjeux de son temps. La politique, l’économie, la culture et les Sciences étaient parmi ces domaines de prédilection.
Son verbe et sa personnalité, toujours au service de la Umma lui ont permis d’être un lanceur d’alertes ou un extincteur de conflits, la Guerre du Biafra (1967 – 1970) en est un exemple frais dans nos mémoires.
La diplomatie religieuse connaissait son apogée, Baye est entré stoïquement et héroïquement dans les annales de l’histoire.
« L’histoire bégaie et risque de se répéter » dit l’adage.
La guerre civile au Darfour est un conflit armé qui touche depuis 2003 la région du Darfour, située dans l’ouest du Soudan. Ses origines sont anciennes et le conflit est présenté comme opposant les tribus « arabes » dont sont issus les Janjawids et les tribus « noires-africaines »
En 2004, « Sauvons le Darfour (Save Darfur) » qui avait pour but de plaider la cause des Darfouris, regroupait 124 associations, à l’origine, essentiellement des mouvements religieux, en particulier juifs et évangéliques indexant Omar Al-Bachir d’avoir perpétué un génocide dans l’ouest du Soudan depuis 2003.
Presque 20 ans, plus de 50 tribus s’entredéchirent et faisant plusieurs dizaines de milliers de morts et transformant au moins un million de personnes en réfugiés, dans une région marginalisée aux plans politique et économique et où coexistent sédentaires et nomades.
Toutes les tentatives de négociations sont restées vaines, les voies diplomatiques qui, depuis 2004 travaillent à un retour de la paix, ont tous échoué et il faut souligner que des organisations bien formées ont toutes essayé.
Qui veut sauver le Darfour ? Cette lancinante question assaillait la conscience des foyers diplomatiques. Les enjeux étaient de taille. Flux et reflux de questions étaient sans réponses.
Rappelez-vous que la diplomatie religieuse a connu ses heures de gloire avec le rayonnement à l’International de Cheikh Al Islam El Haji Ibrahima NIASS (RTA), sa descendance était l’arme diplomatique la plus puissante puisque l’ONU et toutes autres organisations avaient reçu un niet catégorique de la part des belligérants.
Un Sénégalais bon teint, comme il aime se définir allait décanter la situation.
Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niasse, fils de Baye NIASS (RTA), connu de tous pour ces qualités intrinsèques et extrinsèques.
Cinquième khalife de Médina Baye, le Serviteur de la Nation, d’une courtoisie légendaire, d’une simplicité à toute épreuve, d’une disponibilité majestueuse, et d’une générosité incommensurable, faisant fi du poids de l’âge, a emprunté les airs afin que la paix devienne une réalité au Darfour.
En subtil pédagogue d’une fascinante intelligence spirituelle, il rallia à sa cause les Darfouris autour du concept divin de la Umma, « Tous les musulmans sont des frères » et que vivre en paix dans cette contrée n’est pas une utopie.
Le patriarche de Medina Baye, l’intellectuel au service de la Umma, suivant les traces de son vénéré père réussit la prouesse, sans tambours, ni trompette dans un style simple qui s’est montré parfois bien travaillé à éloigner les cœurs de la haine et de la violence, les rapprochant ainsi de l’amour de Dieu.
C’est dans ce sillage qu’il a entreprit un voyage au Soudan le 18 juin 2022 pour une mission de paix, particulièrement au Darfour.
Un séjour auréolé de succès puisqu’il réussit à rassembler plus de 50 tribus avec leurs dignitaires. Le guide religieux sénégalais les a appelés à déposer les armes et à taire leurs divergences pour un retour définitif de la paix.
En sa qualité de président de l’union islamique africain, il décroche brillamment le cessez-le-feu, le dépôt des armes d’anciens belligérants, et par ricochet la fin de cette hideuse guerre tant souhaités par les populations soudanaises.
Une aubaine pour le Darfour et un succès pour la diplomatie religieuse hautement magnifiée par la communauté internationales suite au cuisant échec des institutions avec des moyens matériels et humains colossaux et considérables.
La paix au Darfour, dans l’escarcelle du « simple citoyen kaolackois » , Khadimoul Oummaty projette de se rendre au Mali en vue d’une médiation, qui, osons l’espérer, sera couronnée de succès, ce qui fera de lui, à coup sûr un sérieux candidat à la conquête du « Graal » diplomatique, le prix Nobel de la Paix suite à ces propos à sa descente de l’avion : « Le succès obtenu au Soudan n’est rien d’autre que le reflet de la puissance spirituelle des grandes figures religieuses du Sénégal qui m’ ont donné la force et le courage de m’engager »
Dieureudieuf Khadimoul Oummaty !!!

Babacar Sadikh BITEYE
AGORAINFO
La vitrine du peuple

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2 commentaires

  1. Admirable ! Cette riche contribution vient de mettre encore en lumière, un des engagements chers à Mawlana Cheikh Al Islam : la Diplomatie Religieuse au service de la Oummah, et du monde entier : Biafra (Nigéria), le Voyage en Chine en pleine guerre froide …etc, en sont des exemples .Et plutard, les différents Khalifes ont suivi ses traces, je m’en veux pour exemple, l’excellente médiation menée par le Premier Khalife de Baye : Mawlana Baye EL-Hadji Abdoulaye NIASSE (Papa Ass) dans le conflit senegalo-mauretanien en 1989. Ainsi de suite, ainsi de suite. Sans compter les initiatives d’autres descendants de Baye, comme l’avait déjà initié de façon remarquable, feu Cheikh Mamoune Ibrahim NIASSE (rta) au Darfour.
    Ainsi. aujourd’hui, Cheikh Mahi Ibrahim NIASSE, le Serviteur de la Oummah, marche d’un pas décidé et décisif sur les les traces de son vénéré père : Soudan 2022 restera dans les annales de l’histoire. Nous lui souhaitons longue vie et une excellente santé afin qu avec le LIVRE, les Hadiths et le Chapelet, il réussisse à éteindre les conflits, à rallier les cœurs, à solidifier les ponts entre les créatures, afin que se construise ou se reconstrise la fraternité dans l’islam et à travers le monde.

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