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Chef terroriste neutralisé : Récit de l’opération de l’armée malienne

Abu Huzeifa, commandant militaire de l’État islamique au Sahel, est surtout connu pour son implication dans l’attaque de Tongo Tongo en 2017, au Niger, au cours de laquelle huit soldats, américains et nigériens, ont trouvé la mort. Recherché par les États-Unis, une prime de 5 millions de dollars était offerte pour toute information conduisant à sa capture.

Surnommé Higgo ou Higgo El Maghribi en raison de sa notable barbe, Abu Huzeifa était supposément d’origine sahraouie, selon plusieurs spécialistes, y compris son ancien chef, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, émir de la branche sahélienne de l’organisation État islamique, décédé en août 2021 sous les frappes de l’armée française.

Selon RFI, son nom évoque la terreur et la mort pour les populations locales, témoigne Moussa ag Acharatoumane, chef touareg daoussak dans la région de Ménaka où opéraient Huzeifa et ses hommes. La nouvelle de sa mort, annoncée initialement par Acharatoumane sur les réseaux sociaux avant d’être confirmée par l’armée, a été accueillie avec soulagement par les déplacés et les réfugiés de la région.

En mars 2022, l’État islamique avait lancé une offensive meurtrière dans la région de Ménaka, faisant selon les estimations locales plus d’un millier de victimes et ravageant de nombreux villages. Actuellement, la quasi-totalité de la région de Ménaka et une partie de la région de Gao sont sous le contrôle de l’État islamique au Sahel (EIS), perdant ainsi l’un de ses principaux chefs.

Les répercussions de cette élimination restent à évaluer dans le temps. Selon RFI, les actions passées des militaires français contre les cadres de l’État islamique au Sahel ont perturbé le groupe à court terme, mais n’ont pas suffi à freiner ses activités sur le long terme.

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